Le collectif Noo Lank condamne « vigoureusement » l’agression du député Thierno Allassane SALL à l’hémicycle par des députés qui ont ouvert une commission d’enquête parlementaire pour créer les conditions de la violation de l’article 28 de la Constitution du Sénégal.
Dans un communiqué le collectif Noo Lank dit encourager « la démarche républicaine du candidat à l’élection présidentielle Thierno Alassane SALL qui s’est porté volontaire comme garde-fou en dépit des calculs politiques et politiciens qui pourraient l’exiger de se taire face à cette forfaiture constitutionnelle ».
Le collectif rappelle à ces députés qu’en vertu du principe sacrosaint de la séparation des pouvoirs qui fonde notre République, ces « députés n’ont aucune prérogatives pour enquêter sur les décisions de haute institution judiciaire qu’est le conseil constitutionnel.
L’article 92 de la constitution dispose que « Les décisions du Conseil constitutionnel ne sont susceptibles d’aucune voie de recours. Elles s’imposent aux pouvoirs publics et à toutes les autorités administratives et juridictionnelles ».
Dans le souci de protéger notre démocratie et de veiller à la préservation de nos institutions, le Collectif Noo Lank apporte tout son soutien à l’honorable député, candidat à l’élection présidentielle M. Thierno Alassane SALL et invite tous les candidats, toutes les forces vives de la nation à s’unir pour se dresser contre cette énième violation de la constitution mais surtout exiger le respect du calendrier républicain qui nous oblige à la tenue de l’élection présidentielle ce 25 Février 2024.
Nous disons catégoriquement NON au report de l’élection présidentielle ! »
De la même manière que des voix se sont levées pour contrer la 3e candidature anticonstitutionnelle du Président Macky SALL en vertu de l’article 27, Noo Lank estime que nous devons mobiliser nos voix pour le « respect de l’article 28 de la constitution, la sauvegarde de notre démocratie et parer à toute éventuelle déstabilisation de nos institutions. »