Concernant le 3e mandat, le Président Sall commence à se dévoiler. Même s’il n’a pas encore clairement déclaré qu’il briguerait un troisième mandat, tous les actes qu’il pose au quotidien, le laissent croire : de son « ni oui ni non » en passant par sa déclaration selon laquelle il ne poserait pas un acte antidémocratique ou anticonstitutionnel, sans compter avec la fameuse théorie du deuxième quinquennat que ses partisans claironnent à tout-va. Il vient aujourd’hui de lever un coin du voile, en soutenant que selon le Conseil constitutionnel, son «premier mandat était intangible et qu’il était hors de portée de la réforme» qui a conduit, en 2016, au passage du mandat présidentiel à 5 ans. Aussi, estime-t-il que la «question juridique est réglée». En d’autres termes, l’exercice d’un 3e mandat serait tout à fait légal. Macky réussira-t-il là où Wade a échoué ?