« Retenez bien que, du Sopi hier au Rewmi aujourd’hui, je poursuis invariablement et inlassablement le même projet politique, dont les piliers demeurent constants » a d’emblée rappelé le leader du parti Rewmi qui s’exprimait lors d’une audience accordée aux étudiants établis à New York. Idrissa Seck de rappeler que l’un des piliers de ce projet Sopi qui était absolument central, était de faire du Sénégal une démocratie majeure où la transmission du pouvoir se fait sans violence, à un rythme régulier dont la fréquence n’excède pas dix ans, deux mandats de 5 ans, pas trois.
Le 23 mars dernier, des étudiants sénégalais établis à New York ont interrogé le Président Idrissa Seck sur l’actualité brûlante du pays.
A cet effet, le Président du CESE par ailleurs président du parti Rewmi est d’abord largement revenu sur son projet « Sopi ». Selon lui, l’un des piliers de ce projet est de faire de notre pays un pays souverain, respecté de tous ses partenaires, doté de moyens sécuritaires appropriés, en personnels, équipements et infrastructures, pour faire face efficacement aux menaces extérieures et intérieures, afin d’offrir aux citoyens, comme aux étrangers vivant parmi nous, un environnement pacifié et sécurisé pour l’exercice de leurs activités légitimes.
« Un Sénégal où l’on ne marchera pas sur des cadavres pour arriver au pouvoir ou s’y maintenir. Un Sénégal qui mène une diplomatie de bon voisinage, d’intégration africaine et de participation à la promotion de la liberté, de la paix et de la stabilité dans le monde », a notamment affirmé le leader de Rewmi.
Idy de poursuivre : « Si je n’avais pas fait ce que j’ai fait en répondant à l’invitation du président Sall de joindre nos forces, pour d’abord éviter de placer notre pays en situation de tensions, nous rendant vulnérables face aux attaques extérieures, ensuite diminuer l’impact de la Covid-19, dont la fin a vu naître une autre crise mondiale, la guerre en Ukraine, le Sénégal aurait pu rejoindre le Mali, la Guinée et le Burkina Faso dans l’instabilité, le terrorisme, le jihadisme ».
Ainsi, il affirme qu’il ne regrette rien, même si on qualifie ça de tortuosité. « J’ai voulu, comme je vous l’ai dit, la paix, la sécurité, la stabilité, conditions premières d’exercice de toute activité humaine. Pour moi, l’objectif est atteint. Le Sénégal a traversé cette tempête qui a emporté bien de nos voisins », dit-il.
Sur un autre plan notamment le mandat présidentiel, il affirme qu’un pilier du projet Sopi qui était absolument central, était que nous devions faire du Sénégal une démocratie majeure où la « transmission du pouvoir se fait sans violence, à un rythme régulier dont la fréquence n’excède pas dix ans, deux mandats de 5 ans, pas trois. »
« D’où mon combat contre Wade en 2012, malgré l’immense affection que je voue à ce leader africain d’exception qui aurait pu, à l’image de Mandela, bénéficier d’une sortie honorable, n’eût été l’hubris et la double tentation d’un troisième mandat et d’une dévolution monarchique du pouvoir.
Voilà ma position sur ces questions-là », dixit-le Président du parti Rewmi et Président du conseil économique social et environnemental monsieur Idrissa Séck qui termine en disant aux étudiants qu’il y avait, dans leur projet d’origine, bien d’autres piliers qu’il aura l’occasion de leurs expliciter en fonction de leurs centres d’intérêt.