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L’économie verte au féminin : Lancement de la deuxième cohorte du programme IYBA–WE4A de la Fondation Tony Elumelu

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La Fondation Tony Elumelu, en partenariat avec la GIZ et l’Union européenne a organisé un atelier dédié aux femmes entrepreneures œuvrant dans l’économie verte. À travers le programme IYBA-WE4A (Investing in Young Businesses in Africa – Women Entrepreneurs for Africa), ce sont des centaines de femmes qui sont appelées à jouer un rôle central dans la construction d’un développement plus inclusif, plus durable, et surtout plus équitable.

Ouvert aux femmes du Sénégal et de sept autres pays africains, ce programme s’adresse à toutes celles qui ont une idée ou une entreprise existante dans les secteurs verts ou verdissants. L’exigence : avoir entre 18 ans et plus, avec une entreprise de 0 à 5 ans. Pour celles qui n’ont encore que des idées, la porte reste grande ouverte. Le soutien est total, allant d’un capital d’amorçage de 5 000 dollars à un accompagnement en formation, en gestion, en comptabilité et en réseautage. Et le tout, entièrement gratuit.

Madame Mame Fatou Ndiaye, conseillère technique à la coopération allemande GIZ, a pris la parole avec conviction pour rappeler la portée du projet.
« C’est un honneur pour moi et un profond engagement que je me retrouve ici avec vous pour le lancement de la deuxième cohorte de la Fondation. Ce projet vise à renforcer l’autonomisation économique des femmes sénégalaises dans les secteurs verts et verdissants. »

Elle a expliqué que le programme repose sur quatre piliers essentiels : le démarrage avec la Fondation Tony Elumelu, l’accélération avec la GIZ, l’accès au financement et le réseautage.
« Ce projet a pour ambition de briser les barrières et de laisser éclore le potentiel économique des femmes à travers des formations pratiques en leadership, en entrepreneuriat, mais aussi un appui financier. »

Au Sénégal, plus de la moitié de la population est féminine, mais les obstacles à leur participation économique restent nombreux.
« Le programme veut aller au-delà des clichés selon lesquels les femmes doivent rester au foyer. Nous voulons leur offrir les outils nécessaires pour faire de leurs idées des entreprises viables et impactantes. »

Julien Kouassi, Directeur Général de UBA Sénégal et représentant de la Fondation Tony Elumelu, a lui aussi souligné l’importance de cet engagement collectif. « Ce forum a pour but de réunir des jeunes femmes qui souhaitent démarrer ou développer une activité verte. Nous ne voulons pas simplement faire de beaux discours, nous voulons des résultats concrets. »

Il a rappelé que le chômage touche particulièrement les femmes, et que le programme IYBA-WE4A offre une réponse concrète à cette réalité. « Même avec une simple idée, sans entreprise formelle, on peut postuler. Nous donnons 5 000 dollars pour aider à démarrer, mais aussi des formations, du coaching, une assistance comptable, afin que le projet devienne une entreprise solide. »

Pour Julien Kouassi, l’enjeu dépasse l’économie. « Ce que nous faisons, c’est non seulement lutter contre le chômage, mais aussi protéger l’environnement. C’est un double impact positif. »

Il a insisté sur le fait que cette opportunité est ouverte à toutes les femmes, sans limite de nombre. « Nous offrons une chance à toutes celles qui souhaitent investir dans l’écologie, à partir de zéro. Et peut-être que l’une de ces idées deviendra demain la plus grande entreprise du Sénégal. »

La plateforme de candidature, [www.tefconnect.com](http://www.tefconnect.com), est ouverte depuis le 6 octobre 2025 et le restera jusqu’au 25 janvier 2026. Les candidatures doivent être soumises en ligne, et aucun frais n’est demandé. Toute tentative de fraude ou de demande d’argent doit être signalée immédiatement.

Une fois la candidature validée, les femmes présélectionnées suivront différentes étapes du programme. Seules celles qui réussiront l’ensemble du parcours seront éligibles au capital d’amorçage. Mais l’accompagnement reste constant, avec l’aide d’anciennes participantes, les « alumni », qui partagent leur expérience et guident les nouvelles venues.

L’atelier de Dakar n’a pas été un simple événement. Il a été le reflet d’un engagement profond, celui de croire au potentiel des femmes africaines pour porter une économie verte et résiliente. À travers ce programme, la Fondation Tony Elumelu, la GIZ et l’Union européenne ouvrent un horizon concret aux femmes qui, jusqu’ici, étaient souvent laissées sur le bord du chemin entrepreneurial. Aujourd’hui, elles peuvent marcher, entreprendre, transformer et faire pousser, sur les terres africaines, des projets aussi verts qu’ambitieux.

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