Dans le cadre de la lutte contre le paludisme, le coordinateur du programme national de lutte contre le paludisme (PNPL), docteur Doudou Séne a remis hier un lot de moustiquaires aux Serigne daaras de la commune de Kaolack. Il s’agit de 18.000 moustiquaires imprégnées qui seront distribuées à 30 000 bénéficiaires des écoles coraniques de Kaolack. Dans cette perspective, les autorités ont procédé au lancement officiel de la campagne de distribution de moustiquaires destinées aux daaras. La cérémonie s’est tenu au quartier Touba Ndorong en présence des autorités sanitaires locales et religieuses.
Dr Doudou Sene, coordonnateur du programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) « ce choix de kaolack n’est fortuit car portant sur la base épidémiologique du paludisme ici au Sénégal les personnes les plus vulnérables par rapport au paludisme sont les enfants et les femmes enceintes Cette stratégie va contribuer de façon très sensible aux zones à forte incidence du paludisme » a indiqué Doudou Sene qui a laissé entendre que «Quand on regarde la répartition du paludisme au Sénégal kaolack pèse sur la balance rien que l’année dernière en 2021 ont était à 11000 cas en 2022 une augmentation qui a presque doublée » a t’il expliqué.
Dans ce sens, le coordonnateur du PNLP a déclaré que 18.000 moustiquaires seront distribuées à 30000 bénéficiaires. « Sur un recensement qui a été effectué sur une cible de 1000 milles daaras on s’est retrouvé avec plus de 625 daaras. Donc nous avons une base de donnée qui permettra à tous les secteurs qui voudrais intervenir dans ce domaine de disposer d’outil à travers les districts sanitaires clairs des daaras qui existe dans la région » a t’il souligné
Revenant sur le phénomène des moustiquaires qui ce retrouve dans le marché et qui sont vendus, Doudou Sene souligne que c’est inadmissible que des partenaires amènent des moustiquaires et ces moustiquaires ce retrouve dans le marché. « j’invite les gens à l’arrêt car nous ferons le nécessaire pour traquer ces gens nous nous battrons pour que ce phénomène puisse Étr éradiquer comme on veut éliminer le paludisme » a t’il conclu.
Khadija Sene ( correspondante )