La Commission africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP), a prévu, ce jeudi, à l’évaluation de la situation des droits de l’homme au Sénégal, à l’occasion de la 75éme Session Ordinaire. Une Evaluation qui porte sur la période couvrant le dernier passage de notre pays devant cette Commission à 2022 (2015-2022) et qui consiste à analyser les efforts que l’Etat a accomplis en termes de mesures de protection, de promotion et de développement des droits fondamentaux de ses citoyens, les obstacles et difficultés de mise en œuvre auxquels il est confronté et les défis qui se posent à lui. Une qui a confirmé la démocratie sénégalaise selon le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice. Selon lui, le modèle démocratique sénégalais a été salué par la Commission africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) après la présentation du rapport.
Face à la presse, le Ministre s’est prononcé sur l’actualité politique surtout l’éligibilité de l’opposant Ousmane Sonko pour la présidentielle 2024. Interpellé sur les chances de Sonko pour être candidat, le Garde des Sceaux, Ismaëla Madior Fall dit attendre une décision de justice pour en tirer les conséquences.
« Cette question est importante. Et je pense que la justice va s’y pencher. Elle juge et rend un verdict. Alors, on attend que la justice prenne sa décision pour en tirer les conséquences », a fait savoir Ismaëla Madior Fall.
S’agissant du terme « détenus politiques », le ministre de Justice reste ferme malgré plus de 300 militants en détention dans les prisons au Sénégal, comme avancés par les responsables du parti d’opposition, Pastef.
Selon Professeur Ismaëla Madior Fall : « Il n’existe pas de détenus politiques au Sénégal. Ce qui se passe dans ce pays est qu’il y a des individus qui ne respectent pas la loi. Et je préviens mes fouteurs de troubles, qu’ils seront sanctionnés à la hauteur de leurs actes. C’est ça la démocratie » dira-t-il.
