Le Sénégal est connu comme une très grande pratique en matière de prévalence contre le SIDA avec un taux de 0,2 à 0,5 % dans la population générale. Cette baisse de prévalence s’explique par la gratuité du traitement antiretroviral qui fait selon Iba Ndoye PCA du centre de recherche épidémiologique l’efficacité des programmes mis en place qui ont valu à l’Etat d’être cité en la matière et tendrait à la fin de l’épidémie
Il se prononçait aux 14eme journées scientifiques du site partenaire de (ANRSIE) Maladie Infectieuses émergentes au Sénégal en partenariat avec le ministère de la Santé. Cette journée marque aussi le 30 eme anniversaire du partenariat scientifique établi entre les autorités sanitaires du Sénégal et Maladie Infectieuses émergentes de France (l’ANRS I-MIE).
A l’en croire le PCA « Avec des efforts on peut on peut mettre fin à cette épidémie. Le programme que nous utilisons actuellement a démontré au niveau international que si vous testez et traitez les personnes qui sont exposées et ce que le programme a commencé depuis 2014, on peut arriver à une fin d’épidémie ». Il précise que « la fin d’épidermes ne veut pas dire qu’il y aura plus de VIH car il n’y a pas encore eu de vaccin ».
Pour le cas des personnes âgées l’Etat du Sénégal a eu à faire des efforts importantes. « Nous avons démonté au Sénégal dans le cadre d’un projet qu’on appelle ANRS 12-15 de recherche que nous avons fait entre l’agence international française de recherche de SIDA et en 1998 nous avons démontré qu’il possède en Afrique de traiter les malades par la trithérapie et obtenir des résultats similaires à ceux des pays développés » a-t-il soutenu.
Et d’ajouter : « Avant ce n’était pas évident du fait que la plupart des scientifiques disaient que si ont traites des malades il va y avoir des résistances. Les ARD n’étaient donc pas fait pour l’Afrique. Nous nous sommes donc battus pour qu’il n’y ait pas deux poids deux mesures. Au Sénégal nous l’avons démontré mais en 2000 nous avons pu négocier avec le gouvernement de l’époque et les industries pharmaceutiques nous avons diminué le coût du traitement antiretroviral. On n’est passé de 10000$ à 100$ l’année »
Aujourd’hui au Sénégal le traitement antiretroviral est gratuit et est efficace. Maintenant les personnes âgées survivent au VIH et ont la même durée de vie que ceux qui ne sont pas infectés.