A l’instar de la communauté internationale le ministère de la Femme de la Famille et de la Protection des Enfants a célébré la journée internationale des droits de la femme. Cette journée est célébrée cette année sous le thème international : Education à l’ère du numérique pour atteindre l’égalité entre les sexes. Au niveau national sur instruction du chef de l’Etat le thème a été centré sur la consolidation des efforts national de lutte contre la violence faite aux femmes et aux filles dans un contexte d’avancement du numérique au Sénégal.
L’Etat a consenti beaucoup d’efforts dans la réponse au phénomène de la violence en mettant en place un dispositif juridique intéressant qui a été renforcé en 2020 par une loi qui criminalise les actes de viole et de pédophile. Au delà de ça des mécanismes institutionnels existent et qui travaillent sur l’avancée technologique. « Nous avons, en collaboration avec la direction des technologies de l’information et de la communication, mis en place des mécanismes naturels de lutte contre les violences qui existaient et à travers l’initiative du privé comme le numéro vert de l’association juristes sénégalais qui fait de la constatation juridique et d’accompagnement des victimes au quotidien », a rappelé Madame Astou Diouf Gueye, Directrice nationale de l’équité de l’égalité du genre au ministère de la femme de la famille et de la protection des enfants.
L’Etat du Sénégal a également senti la nécessité de mettre en place des mécanismes adaptatifs. C’est dans ce cadre qu’on peut situer la rénovation de la ligne 116 dénommé « wallu » lancé le 25 novembre 2022. « A ce jour on a enregistré plus de 3000 appels dont 395 cas avérés qui font l’objet de suivis quotidien. Mais en perspective l’Etat est en train de construire un centre national à guichet unique pour assister les victimes de violence. Il y aura également des centres régionaux pilotes à Kaolack et à Tambacounda », a avancé la directrice nationale de l’équité et de l’égalité du genre
L’articulation du thème national de lutte contre la violence avec le thème international a eu le mérite de toucher le digital en tant que outil moderne qui sert de leviers à l’autonomisation de la femme sur plusieurs registres que se soit le gain de temps que ça peut procurer aux femmes en termes d’information mais aussi d’activité économique mais aussi la technologie qui peut contribuer à l’allègement des travaux de la femme. « Nous avons senti que l’espace numérique est un espace de propagation de violence. L’espace numérique est aujourd’hui assez confortable ; on est derrière son ordinateur on ternit l’image d’une personne sans pour autant se préoccuper le reste du monde. Mais avec tout ce mécanisme il est très facile d’appréhender les auteurs » a conclu Astou Diouf Gueye. Une manière d’alerter sur les dégâts que causes certains faits.