Dans cette année préélectorale concernant la présidentielle de 2024, le combat politique est déjà engagé. Avec tout son lot d’incertitude concernant certaines candidatures, le Président Macky Sall fait face à l’histoire. Celui que l’on accuse d’avoir éliminé certains de ses adversaires, à l’instar de Karim Wade et de Khalifa Sall, est déjà investi par ses militants et partisans pour une troisième candidature qui est jugée illégale par beaucoup de constitutionnaliste.
Ce qui fait dire à certains spécialistes en politique que Macky Sall est décidément le digne héritier de son « père » le Président Abdoulaye Wade en termes de stratégie politique.
Parceque l’actuel locataire du Palais nourrit de plus en plus l’idée d’une troisième candidature, celle là même qui avait emporté le Président Wade avec son fameux « wakh wakhet ». Actuellement, ses militants l’ont investi partout dans le pays comme s’il n’avait pas annoncé qu’il allait faire deux mandats.
Donc, tout ce remue ménage semble nous diriger vers un autre « wakh wakhet », Celui du Président Macky Sall. Ce contexte actuel entraîne le pays dans un climat de tension ou le régime à l’instar du bâton a pris la voix de la répression contre ces opposants du pouvoir qui sont contre cette troisième candidature.
Des manifestations annulées pour des raisons banales ainsi que des arrestations tous azimuts dirigées vers le camp des Pastefiens sont notées avec une liste de détenus politiques qui dépasse la centaine. Sans compter la coupure du Signal du Groupe de presse Walfadjri pour la diffusion, selon le directeur du CNRA, d’images violents, qui est considéré comme un musellement d’une certaine presse. Le paroxysme est atteint. Un recul démocratique, selon la société civile qui appelle le chef de l’État à la raison concernant cette troisième candidature aux allures de pyromane. Pour l’opposition, Nul ne fera plus de deux mandats consécutifs comme la constitution l’exige, mais les partisans du Président Macky Sall soutiennent la troisième candidature en ignorant le droit faisant focus sur la force politique qui est seule maître du jeu.
Au même moment, le chef de l’État reste silencieux concernant le sujet. Ce qui nous mène à l’adage: » qui ne dit rien consent ».
Donc, Macky serait sur les traces de Wade avec cette troisième candidature contesté par l’opposition ainsi que la société civile d’où la création de la plateforme » Diamagueune troisième mandat ».

Article précédent
Dakar Dém Dikk: Ousmane Sylla redore le blason du transport public